«Notre client final à tous c’est le passager, pour le satisfaire nous devons nous unir dans une démarche commune d’amélioration continue. »
Quel bilan trafic et financier pouvez-vous dresser pour l’année 2023 pour les compagnies aériennes africaines ?
Abderahmane Berthé : 2023 fut une année de transition entre la période Covid-19 et le retour à une situation normale. Si les effets de la crise sanitaire se sont encore fait sentir en début d’année, les signaux étaient clairement orientés vers une reprise dynamique depuis fin 2022 ; preuve en est le retour au nombre de routes internationales d’avant-Covid et le rattrapage, en décembre, du niveau de connectivité de 2019. Pour 2023, nous tablons sur un trafic de 85 millions de passagers contre 95,6 millions en 2019, soit un taux de recouvrement de 89 %.
Sur le plan financier, nous estimons que les pertes s’établiront autour de 6 % par rapport aux revenus de 2019, soit près d’un million d’euros. Nous ne disposons pas encore des chiffres de rentabilité, toutefois nos membres demeurent confrontés à de nombreux défis, en particulier à la hausse des coûts d’exploitation. À l’heure actuelle, très peu de compagnies aériennes sur le continent sont rentables.
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